Les Warneria Sont De Retour À Poudlard
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 Un plaine, au milieu d'une forêt.

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Charles André Von Belem

Charles André Von Belem


Messages : 19
Date d'inscription : 12/12/2010

Un plaine, au milieu d'une forêt.  Empty
MessageSujet: Un plaine, au milieu d'une forêt.    Un plaine, au milieu d'une forêt.  Icon_minitimeMer 5 Jan - 5:40

Charles André avait quitté le château précipitamment ce soir là, après le dîner. Il avait reçu une missive, en réponse à la sienne, qui le pressait de venir dans cette forêt le soir même. Il avait griffonné une réponse affirmative, et s'était hâté de venir retrouvé son correspondant. Il n'avait d'abord pas sût comment s'y rendre, étant peu habitué aux coutumes des sorciers, puis il avait trouvé une sorte de cheval squelettique relativement hideux qui mangeait un énorme morceaux de viande. Charles André avait d'abord eut peur ! Cette chose était contre-nature ! Puis, lorsque l'animal s'était avancé joyeusement vers lui et qu'il l'avait laissé monté sur son " dos ", le jeune homme avait alors opté pour cette solution. Il n'eut pas à prendre la peine de dicter son chemin à l'animal, celui-ci semblait avoir d'instinct compris la destination. Lorsqu'il arriva au point de rendez-vous, le Serdaigle remercia sa monture, s'excusa de ne pas avoir de récompense à lui offrir et se dirigea vers le milieu de la plaine en se promettant de venir remercier la brave chose plus tard. Son correspondant n'était pas encore arrivé et c'était tant mieux. Peu de gens savaient qu'il était un sorcier, et bien que cette personne fut dans la confidence, Charles ne voulait pas risquer une réaction face à la criante vérité. Il s'était habillé en conséquence et arborait donc un pantalon en soie noire, une chemise blanche avec un veston jaune et une veste en queue de pie pour accessoiriser le tout. ( http://www.comedy.co.uk/images/library/people/180x200/t/trinity_dorian.jpg ) Il était appuyé sur sa canne fétiche, dont l'embout était le blason des Von Belem. Cet accoutrement était typique de la société Dandelion, un peu comme un uniforme commun aux membres pour montrer au reste du monde qu'ils étaient riches et puissant. Alors que Charles André commençait à s'impatienter, il vit arriver celui qu'il attendait.

- Bonsoir Dorian. Il me tardait de te voir arriver.

Le garçon qui lui faisait face était Dorian Walford, l'actuel président de la société des Dandelion. Son père était le comte d'Angleterre et faisait donc parmis de la famille royal. Autant dire que sa puissance n'était plus à prouver. Les deux hommes se saluèrent respectivement. Dorian n'était qu'à peine plus âgé que Charles André, mais Dorian était aussi l'unique héritier des Walford, ce qui faisait de lui,le futur comte. Charles André et Dorian effectuèrent quelques gestes de bienséance, puis, lorsque les coutumes furent finis, ils s'embrassèrent et se prirent dans les bras.

- Tu m'as manqué, mon frère.

- Alors ? Quelles sont les nouvelles du pays ? Et de la société ?

- Ne sois pas si pressé, j'ai apporté un drap et du champagne, installons-nous avant et je te parlerai.

L'héritier des Von Belem s'exécuta et aida le président à installer le drap. Dorian sortit deux flutes de champagne et trinqua avec son frère. Il prit le temps de respirer un grand coup et de tester encore un peu la patience de Charles André, avant de se résoudre à arrêter le supplice de son ami. En réalité, Charles André n'avait jamais été ainsi ! Mais ne pas voir ses frères tous les jours et avoir changé si soudainement d'environnement le perturbait au plus haut point, ce dont était pleinement conscient Dorian.

- Eh bien que dire ? Commençons comme il se doit. Ton père s'est entretenu avec le miens. Il était convenu que ta tutelle reviendrait à l'héritier Swarovski... Mais j'ai réussi à les convaincre que le mieux pour toi serait de rester dans la Société. Ils ont estimé que jusqu'ici, j'avais bien remplit mes devoirs. Tu sera donc placé sous ma tutelle.

Charles André était plus que reconnaissant envers son ami et frère, mais avant qu'il n'ait pu exprimer sa gratitude d'une quelconque manière, Dorian reprit :

- La société se porte à merveille ! Cependant, les membres du conseil se demandent si les " services " que tu nous rendais lorsque tu étais auprès de nous, doivent pour autant cesser alors que nous sommes éloignés ? En effet, tu as été jugé plus qu'utile à l'évolution de notre clan, il serait dommage que tes activités cessent. Tu le sais mon amour n'est-ce pas ?

L'héritier Waldorf caressa la joue de l'héritier Von Belem. Cette attitude si intime avait premièrement effrayé Charles André lorsqu'il était arrivé dans la société. Ne se sentant nullement homosexuel, il avait d'ailleurs songé à s'éloigner, mais il avait vite compris que c'était une façon pour les frères de rester unis et de se témoigner leur affection. De plus, cela ne les avais jamais empêcher de se partager les filles et de les jeter tels de vulgaires déchets le lendemain, voire le soir-même. C'était même devenu un jeu entre eux. Charles prit la main de Dorian et lui répondit avec un calme déconcertant :

- Il n'a jamais été question que j'abandonne mes activités, loin de là. Je me tiens constamment près à agir au moindre de tes mots Dorian, comme cela l'a toujours été.

Il déposa un délicat baiser sur la main de son frère qu'il relâcha ensuite, et but une gorgée de son champagne. La société lui manquait énormément. Il n'avait qu'une hâte : pouvoir partir de cette école de sorcier. Il ne s'était jamais senti comme étant un sorcier. Pour lui, cela n'avait aucune importance, et c'était surement une des raisons qui avait empêché son père de le renier. Les lèvres de Dorian s'étirèrent en un large sourire. Dorian pouvait paraître manipulateur, mais Charles André avait toujours pu compter sur lui, même lorsque cela mettait Dorian lui-même en danger. Le président se leva, rangea les flutes et aida Charles à se relever. Ce dernier comprit que son frère allait le laisser, ce qui eut pour effet de l'attrister, bien qu'il n'en laissa rien paraître. Il décida seulement d'être un peu plus sociable, du moins en apparence avec ses nouveaux camarades, s'il voulait pouvoir exécuter à la perfection ses " services ". Et puis, il était un homme, il avait certains besoins.

- Comme tu t'en doutes je ne pouvais pas rester bien longtemps, mon père m'attends. Je suis très heureux de t'avoir revu mon frère.

Dorian déposa un léger baiser sur la joue de son frère et lui mis une lettre dans sa veste. Il lui fit un clin d'oeil complice, et s'éloigna en direction d'un hélicoptère posé un peu plus loin dans la forêt. Charles observa Dorian partir, et regagna lui-même la forêt.

( HJ : je trouve que le gars ressemble un peu à mon avatar ^^' Perfect ! )
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