Les Warneria Sont De Retour À Poudlard
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 Von Belem's Anatomy

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Charles André Von Belem

Charles André Von Belem


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MessageSujet: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitimeLun 10 Jan - 6:11

Comme à chaque fois, il avait le coeur prêt à bondir hors de sa poitrine. Comme à chaque fois, il s'étouffait tant l'adrénaline était puissante. Comme à chaque fois, il doutait. Charles André avait couru jusqu'à s'écrouler. On pourrait croire qu'il ne cautionnait pas ses actes, mais il avait simplement peur de voir la réalité en face. Il se traîna tant que possible vers un coin de verdure. Il ne savait pas vraiment où il était, il avait foncé, laissant son instinct le guider. Et encore ce son... Le son de son coeur, qui ne finissait plus, alors que lui aurait espérer ne plus jamais l'entendre. Comme à chaque fois, ces nuits-là il se détestait d'aimer ça, et de savoir qu'il allait recommencer.


Flash Back


Cette lettre. Il était assis sur son lit, dans le dortoir des Serdaigles lorsqu'il l'ouvrit. Il sourit bien malgré lui lorsqu'il la retourna et qu'il reconnut le sceau de la famille Waldorf. Il eut une certaine hésitation au moment de l'ouvrir. Il savait pertinemment ce qui y serait inscrit, mais ce qui lui faisait peur, c'était d'osciller entre un sentiment d'excitation intense et une peur à lui en tordre le ventre. Il inspira profondément et d'une main assurée, il ouvrit l'enveloppe. Il avait fait son choix, encore une fois. Il ne vit que deux mots. Katherina Petrovski. Il l'a connaissait vaguement, elle avait participé à une ou deux soirées des Dandelion. Le jeune homme n'était pas curieux de savoir pourquoi elle, pas pour le moment. Il brula l'enveloppe et le nom sans sourciller, il avait toujours sût effacer les preuves. Il se trouvait par ailleurs que la jeune fille était à moitié sorcière ! Il ne l'avait appris que lorsque lui-même avait été initié à ce monde. Elle vivait dans un Manoir un peu reculé, près de Poudlard, ce qui arrangeait particulièrement l'héritier Von Belem ! Il n'en serait que plus facile d'effacer toute trace de sa venue. Katherina n'était plus à Poudlard depuis un certain temps, ce qui une fois encore faciliterait le travail. Charles André inspira profondément. Il ne se souvenait plus de la date exacte où il avait commencé, mais il savait que lorsque cela se terminerait, si cela se terminait, il s'en souviendrait encore et toujours, à tel point que cela finirait surement par le détruire. Comme un homme de pouvoir, obsédé par un objet, il ne faisait qu'y penser, il en rêvait chaque nuit, tous ses faits et gestes n'étaient dirigés que par cet acte qu'il commettait chaque fois qu'il recevait cette lettre, avec le sceau des Waldorf. Curieusement, cela aurait dût le faire se sentir plus vivant. Mais c'était exactement le contraire. Il quitta le dortoir et se dirigea d'un pas mesuré vers le hall, puis il sortit. Il fut étonné de se rendre compte que la nuit était déjà tombée, ce qui le rassura un peu plus. La nuit était une amie, une confidente qui savait tout de lui. Il la haïssait tout en sachant qu'elle était son unique véritable protectrice. Il allait appliquer les instructions de Dorian à la lettre, comme toujours. Il se dirigea lentement vers le manoir Petrovski, se faisant le plus discret possible. Il entendit plus tôt qu'il ne l'aurait voulu des éclats de voix provenant du jardin familial. Jardin qui était réputé pour son immensité ! Charles André s'approcha un peu plus, tout en prenant soin de toujours rester cacher derrière les buissons. Il aperçut alors de nombreuses tentures blanches, disposées en cercles autour de la terrasse. D'autres tentures étaient disposées de telle façon qu'elle formait une allée vers le labyrinthe. Beaucoup de gens, visiblement appartenant à la haute société, riaient et discutaient entre eux, sans se douter que la vie de leur hôte allait changer. Charles eut un instant de panique où il se demanda s'il n'allait pas renoncer. Mais c'est à cet instant qu'il l'aperçut. Et alors, il n'eut plus aucune hésitation. La magnifique chevelure blonde russe de Katherina tombait lourdement sur son dos, formant une cascade presque surnaturelle. Ce qui était surement le cas. Elle avait mit une magnifique robe de soie bleue métallique qui tombait parfaitement sur son corps magnifique. Elle était belle, vraiment belle. Charles André jeta un oeil à sa montre : 22h45. La jeune fille avait pour habitude de venir voir les tombes de ses ancêtres, situées au bout du labyrinthe, à minuit pile chaque soir. La soirée risquait de se terminer bientôt. Charles prit donc le temps de se trouver l'endroit idéal pour attendre la jeune femme. Il serait caché derrière un rameau sans issu du labyrinthe, ainsi, de là il pourrait avoir une vue panoramique sur les tombes et donc, sur Katherina. Il ne lui suffisait plus que d'attendre. Et il attendit. Un temps qui lui parut extrêmement court. Il entendait les vix se faire de plus en plus silencieuses... Comme l'annonce d'un évènement funeste. Cela lui glaça le sang. Il n'avait pratiquement jamais opéré de la même façon. Il tenait à ne pas être identifié. D'un côté, il y avait déjà songé, à laissé un signe de sa culpabilité... Mais cela ne lui apporterait rien de bon. En prison, il n'aurait aucun moyen de se tuer. Et au fond, c'était une chose qu'il souhaitait. Avoir toujours la possibilité de se tuer. Il ne le ferait pas pour autant, mais il aimait savoir que c'était en son pouvoir. Le pouvoir... C'était sans doute cela qui le poussait à continuer. Soudain, il entendit un bruit de pas. Il stoppa sa réflexion, il devait rester concentré et faire ça proprement. Il avait toujours eu un certain respect pour ces gens. Ses victimes. Katherina s'agenouilla sur la tombe la plus imposante et commença à parler. Il ne l'écouta qu'à peine, elle semblait raconter sa journée. Il s'approcha lentement d'elle, silencieusement, puis soudain, il sortit un couteau, tira les cheveux de la jeune fille, et lui planta rapidement et d'un coup sec l'arme dans la carotide. C'était le moyen le plus rapide qu'il avait choisit. Elle n'eut même pas le temps de crier, qu'à peine le temps de réaliser qu'elle se vidait déjà de son sang sur la tombe. Charles André sortit alors, sans une once de regret, tout ses outils dont l'utilisation seule était destinée à cacher ses empreintes et la moindre trace de son existence. Il observa la jeune fille. Elle semblait paisible... La mort ne lui avait nullement arracher sa beauté et Charles André se mit à envier sa victime un instant. Elle était en paix. Il aurait voulu savoir ce qu'était la mort, après tout, il était l'un de ses employé. Il l'observa une dernière fois et il partit calmement et le plus discrètement possible. Il s'étonnait de sa propre rapidité. Il n'avait jamais été aussi précis, simple et rapide. Cela le blessa profondément. Et, alors même qu'il était hors de vue du Manoir, il réalisa. Son coeur s'emballa, sa respiration devint de plus en plus difficile, les larmes lui montèrent aux yeux et il se mit à courir, sans but, il devait courir, s'enfuir. Il ne supportait plus cette odeur qui souillait ses mains encore légèrement tachées de sang, tout comme ses habits. Il ne voulait plus penser, il voulait seulement courir.


Fin du Flash Back

42. Maintenant qu'il pouvait de nouveau penser, à défaut de pouvoir respirer, il se souvint. Il y en avait eu 42 avant elle. Il avait déjà oublier son nom, son cerveau ne pouvant plus retenir cette information tant elle était douloureuse. Il ne supportait plus de rendre ces services ! Il ne supportait plus de toujours faire ça avec un calme olympiens et un professionnalisme à faire vomir ! Avant... La première fois que cela s'était produit, il s'était réfugié dans les bras de Dorian. Cette première fois n'était qu'un accident... Mais il n'avait pas été prudent. Le frère de Dorian l'avait vu et avait tout répété au Patriarche Waldorf. C'est ainsi qu'avait commencé ses services. A chaque fois, Dorian avait été là. A chaque fois, Dorian avait sût trouver les mots. Mais ce soir, il n'était pas là. Et pour la première fois, Charles était seul. Il n'avait aucun sanctuaire où se réfugier, aucune personne à qui parler. Il était seul, et la seule chose qu'il entendait c'était le son du vent dans les arbres et le claquement des vagues que produisait le lac. Charles André était vide.




Dernière édition par Charles André Von Belem le Mer 19 Jan - 4:39, édité 1 fois
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Narcissa Black Warneria
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MessageSujet: Re: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitimeDim 16 Jan - 0:10

Cela faisait plusieurs nuits qu'elle ne dormait plus. Quelque chose au fond d'elle lui lacérait l'âme et l'esprit dès qu'elle s'allongeait le soir et que les autres filles sombraient une à une dans le sommeil. Kiera allait mal. Ewzia n'allait plus du tout. Sa famille tombait en ruine. Leurs fantômes hantaient le dortoir et les souvenirs lui brûlaient les yeux si elle les fermait. La salle commune et son feu supposé être réconfortant ne lui semblaient plus accueillants comme avant. Alors souvent aux heures les plus noires, paniquée, incapable de réveiller sa jumelle pour affronter son regard si nostalgique, si différent, elle se glissait dehors, goûtant les effets de l'adrénaline sur son organisme : aucun élève n'avait le droit de sortir de sa salle commune la nuit.
Depuis deux ou trois nuits, elle trouvait refuge sur les rives du lac, qu'elle arpentait, pieds nus dans l'eau, jusqu'à trouver plus confortable, plus accueillant, où elle s'asseyait. Elle ne se préoccupait plus que du froid qui l'envahissait, et du reflet de la lune et des étoiles sur la surface de l'eau. Ce soir là, elle ne portait qu'une légère robe d'été vert pâle, qui lui seyait à merveille et dont elle était d'ailleurs très fière. Elle la retenait d'une main, l'empêchant ainsi de traîner dans les eaux noires du lac. Elle se calmait doucement, se focalisant sur la blancheur surnaturelle de sa peau au clair de lune et sur l'éclat brillant que la faible lumière donnait à ses cheveux, s'y accrochant et semblant s'y perdre, comme retenue prisonnière des cascades dorées. Quand elle se sentit capable d'élargir son champ de perception au monde qui l'entourait, elle goûta avec plaisir l'air froid et légèrement humide, l'odeur de pluie qui régnait souvent au bord du lac, et le bruissement de l'herbe sous la brise, qu'elle percevait faiblement derrière le clapotis de l'eau.
Soudain, la quiétude du paysage et donc la sienne propre furent brisées par un bruit de cavalcade. Terrifiée, son premier réflexe fut de se dissimuler derrière un bouquet de roseaux proche. Elle luttait pour garder un semblant de self control alors que tous ses cauchemars s'imposaient à elle de nouveau. Elle se mordit les lèvres pour ne pas hurler, serra les poings pour ne pas pleurer... Heureusement elle gardait toujours sa baguette avec elle, là dans un étui à sa ceinture. Elle espérait que celui ou celle qui courait dans sa direction ne ferait que passer, sans la remarquer. Bientôt elle aperçut entre les roseaux une silhouette filant à toute allure. Silhouette qui finit par s'écrouler à environ dix mètres d'elle. Elle bloqua sa respiration pour que rien ne dévoile sa présence - précaution superflue étant donné le bruit que faisait celui ou celle qui était là et compte tenu de la mauvaise qualité de sa cachette - espéra de toute ses forces que l'inconnu quitterait bientôt les lieux. Elle se faisait la réflexion que décidément cette année semblait devoir être plaine de rencontres étranges, pensant à ce Gryffondor, Alexei, quand un souffle de vent fit bruisser les roseaux et que quelque chose lui effleura la cheville. Elle ne put réprimer un sursaut et étouffa de son mieux un petit cri de surprise. Elle s'en voulut terriblement de son idiotie et adressa à qui voudrait l'entendre une petite prière pour que l'inconnu ne remarque pas sa présence, que le lac puisse rester son sanctuaire nocturne et qu'elle puisse rentrer au château avant que les gens commencent à se lever et qu'elle risque de croiser quelqu'un dans les couloirs...
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MessageSujet: Re: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitimeMer 19 Jan - 5:43

Le jeune homme n'avait qu'une envie : crier. Ce qui était d'une stupidité affligeante, premièrement parce qu'il se trouvait dans l'incapacité physique de le faire, et deuxièmement parce que le principe était de ne pas se retrouver avec des questions gênantes. Des précautions, encore et toujours des précautions. Il devait se protéger, toujours, penser à mentir sur ce qu'il était, toujours, dissimuler la moindre parcelle de lui-même. C'était devenu un quotidien qui lui plaisait autant que cela le dégoutait. Il ne savait pas lui-même qui il était. Était-il cet être sans scrupules qui tuait avec un plaisir non dissimulé ? Ou cette petite chose faible qui ne vivait uniquement que pour et par la volonté de Dorian ? Ou encore cet homme, mystérieux et solitaire, qui ne souhaitait que jouir d'une liberté infinie ? Il n'en connaissait pas la réponse. Qu'avait-il à dire pour le moment ? Strictement rien, il n'y était pas autorisé. Pour les autres, les Dandelions, il n'était que le meurtrier qui acceptait de verser le sang sur simple demande manuscrite. Mais s'il perdait son sang-froid ? S'il devenait incontrôlable ? Et s'il faisait quelque chose de tout à fait stupide ? Il aurait voulu pouvoir changer de monde et disparaître totalement de la circulation. Ce qui était surement possible. Après tout, la magie existait bien. Il songerait à mettre les pieds dans la Bibliothèque autrement que pour flemmarder en toute tranquillité. Il reprenait peu à peu son souffle et respirait pratiquement normalement à présent. Il en oubliait presque qu'il venait de tuer sa 43 ème personnes ! Ce qui était à la fois effrayant et fort pratique. Il se releva et inspira profondément lorsqu'il entendit un bruit sourd, comme un cri que l'on tenterait en vain de retenir. Charles André se tâta. Partir comme n'importe qui le ferait, et prendre le risque de laisser partir un potentiel témoin ? Ou ajouter à son palmarès une 44ème personne ? Bien malgré lui, il sentit l'adrénaline monter, pour la deuxième fois cette nuit-là. Les gens ne changent pas, et au fond de lui, l'héritier Von Belem en était plus que conscient. Encore une fois, il refusait de voir la vérité en face. Il sortit presque inconsciemment la dague que lui avait offert son père. Il l'aimait bien, c'était le seul témoignage " d'amour " que son père avait daigné lui donner. Rassuré et plus ou moins sûr de lui, il s'approcha lentement de l'endroit d'où provenait le bruit. Dans la pénombre, il distinguait avec peine une sorte de grand voile vert. Le cerveau du jeune homme tournait à mille à l'heure. Était-ce un potentiel danger ? Était-ce magique ou non ? Devait-il attaquer ? Finalement, il décida d'être plus stratégique, et de parler, tout simplement :

- Il y a quelqu'un ? Je ne vous ferai pas de mal.

Il dit cette dernière phrase sur le ton le plus rassurant possible. Le but était d'écarter le danger potentiel pour le moment. Si son " opposant " se sentait en confiance, alors il y aurait moins de risque que la situation ne dégénère et que le chiffre 44 s'affiche ce soir. Il n'aimait pas tuer sans que cela ne soit programmer et minutieusement accompli. Le travail bâclé l'exaspérait, surtout lorsqu'il s'agissait du siens. Il dissimula la dague de son père sans pour autant la ranger. On ne sait jamais.
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Narcissa Black Warneria
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MessageSujet: Re: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitimeJeu 20 Jan - 1:13

Malheureusement Narcissa dut reconnaître que personne n'était là pour écouter ses prières : celui qui s'était écroulé dans l'herbe s'était progressivement calmé, et lors qu'il aurait pu simplement quitter les lieux, voilà qu'elle avait attiré son attention sur elle, tout ça à cause d'un stupide petit animal! La silhouette, indéniablement celle d'un homme, se rapprochait d'elle. Elle le vit attraper quelque chose - sa baguette? - et se sentit instantanément menacée. Puis, consciente que ce geste aurait aussi été le sien, elle se dit que l'inconnu n'était pas forcément hostile, juste prudent, et tenta de refouler les sentiments qui l'envahissaient. L'attaque du manoir familial avait au moins eu un avantage : elle savait faire face à une situation de duel avec détermination et sang froid. Par contre, tant qu'elle ne savait pas à quoi s'attendre, elle était plus souvent paniquée qu'autre chose...
Toujours est-il que l'inconnu avançait lentement vers elle et qu'elle était bien obligée d'essayer de trouver un plan d'action. Alors qu'elle était sur le point de se décider à se lever et simplement s'excuser, optant pour la voie pacifique, la silhouette lui adressa la parole d'un ton très doux et se voulant rassurant :


- Il y a quelqu'un ? Je ne vous ferai pas de mal.

Narcissa faillit se laisser envoûter par les intonations engageantes du garçon qui maintenant était presque à sa hauteur. Mais saisie d'un doute elle ne bougea pas d'un millimètre : il avait dit "je ne vous ferai pas de mal". Qui disait ce genre de chose en rencontrant quelqu'un par hasard? Personne. C'était une erreur que commettaient bon nombre de gens : dévoiler leurs intentions en essayant justement de les dissimuler. Qui qu'il soit, ses premières paroles l'avaient trahi. Il avait pensé à lui faire du mal et cette introduction lui avait donc semblé - inconsciemment mais assez naturellement - la plus apte à la rassurer. Il fallait qu'elle fasse quelque chose. Se relever et lui balancer un maléfice chauve-furie immédiatement? Elle avait déjà sa baguette en main...
L'idée lui parut stupide. Premièrement elle n'avait aucune idée de qui lui faisait face ou de quoi il était capable. Deuxièmement peut-être avait-il changé d'avis et réellement décidé de ne rien lui faire. Troisièmement aussi logique que lui paraisse sa théorie, et aussi avisée, elle était peut-ête erronée. Finalement elle ne trouva pas d'autre idée que de feindre l'impuissance et de faire s'approcher l'homme en toute confiance. Elle serait alors mieux à même de juger de la meilleure façon de réagir... Narcissa n'était franchement pas une mauvaise actrice, elle porta ses mains à sa cheville et poussa un gémissement de douleur déchirant. Elle se serait fait pitié à elle-même, si tant est qu'elle pouvait éprouver de la pitié pour qui que ce soit. L'exercice était d'autant plus facile qu'elle l'avait déjà pratiqué à maintes reprises, notamment pour faire diversion pendant que sa soeur accomplissait un quelconque forfait commun et qu'elle s'était réellement fait mal en essayant de se cacher à toute vitesse.


- S'il vous plaît, gémit-elle d'une voix légèrement aigüe qui trahissait sa douleur et son inquiétude, je crois que je me suis foulé la cheville en trébuchant...

Elle prit une inspiration douloureuse avant d'ajouter, presque certaine de se trouver en face d'un autre élève :

- Et il faut que je sois de retour au dortoir le plus vite possible, avant que quelqu'un s'aperçoive que je suis sortie et que cela m'attire des ennuis... Je ne veux plus nettoyer les couloirs avec Rusard, ajouta-t-elle au bord des larmes.

Peut-être que si le garçon se rappelait qu'il était dans l'enceinte de l'école, surveillé, il n'oserait pas faire d'esclandre. De plus cette réelle inquiétude rendait son ton et son jeu plus crédible. Douleur et frustration faisaient assez bon ménage dans une opération de ce genre... Elle leva sur le garçon des yeux brillants de larmes, et une jolie goutte salée glissa lentement sur sa joue.


- Vous pouvez m'aider?
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MessageSujet: Re: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitimeVen 4 Fév - 19:14

hj: tu pourrais me répondre aussi =p
Kiera : Oui excuse moi, j'avais commencé, et puis finalement j'ai plus eu d'inspiration =/ Je te fais ça en priorité dès que je peux Smile

Edit : Il faudra te contenter de ça, soeurette Smile
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Charles André Von Belem

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MessageSujet: Re: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitimeVen 18 Fév - 7:02

Ridicule. Alors que la situation ne se prêtait pas vraiment à la réflexion, Charles André comprit une chose : Il était sorcier et meurtrier. Ce qui lui donnait deux choses de plus que tous les membres Dandelions. Et pourtant, lui qui à première vue était le plus puissant, était relégué au statut de sous-fifre. Il aimait Dorian, mais était-ce vraiment réciproque ? Certes, Dorian avait été là pour lui, dans les pires moments... Mais il n'était peut-être pas impossible que ce soit uniquement par intérêt. Et, de ce fait, à qui Charles pouvait-il faire confiance ? Son âme était surement condamnée à souiller le Tartare tandis que son corps nourrirait la Terre, qui voudrait de lui ? Il était définitivement seul. Cette perspective l'attrista plus que de raison. N'est-il pas étrange pour un être tel que lui d'être si sentimental ? Il devait faire un choix. Un choix qui déciderait de qui il deviendra. Un homme de bien ? Le digne héritier de son père ? Ou un simple corps sous terre ? Il hésitait. Tout quitter ? Comme ça, sans savoir où aller ? Ce n'était pas son genre... À vrai dire il ne savait pas vraiment ce qui était son genre ou non. Il n'était même pas sûr d'avoir une véritable personnalité. La prison, lorsqu'on en sort, n'est pas bénéfique à tous ses pensionnaires. Devait-il fuir ou affronter la réalité ? Devait-il commencer une nouvelle vie ? Pour le moment il ne décida qu'une seule chose : se sortir de se pétrin dans lequel il s'était mis avec ce potentiel témoin.

- S'il vous plaît, je crois que je me suis foulé la cheville en trébuchant...

La voix était féminine. Un poil trop aiguë pour être totalement crédible. Charles André, de nature méfiant lui accorda le bénéfice du doute bien que restant sur ses gardes. Il s'approcha lentement de la source de la voix et découvrit une jeune blonde gémissante qui se tenait la cheville. Il la regarda impassiblement, ne sachant trop que faire, lorsqu'elle reprit la parole :

- Et il faut que je sois de retour au dortoir le plus vite possible, avant que quelqu'un s'aperçoive que je suis sortie et que cela m'attire des ennuis... Je ne veux plus nettoyer les couloirs avec Rusard. Vous pouvez m'aider ?

Elle semblait avoir envie de... Pleurer ?! Charles André la trouva un peu trop " chochotte " pour une fille qui prenait le risque de se faire prendre puis qui pleurait qu'elle avait peur de justement se faire prendre. Il trouvait l'histoire plus que louche mais décida qu'il était assez expérimenté et armé pour prendre le risque. Il s'approcha un peu plus d'elle et l'aida à revenir vers la terre ferme. Il opta pour le rôle du mec cool et reprit totalement ses esprits. Il ne s'enfuirait pas. Du moins pas maintenant. Il n'était pas un esclave, il l'espérait. L'espoir... Son pire ennemi. En règle général, n'importe quel bon sentiment était l'un de ses ennemis. Il se sentait stupide à ne rien dire devant cette jeune fille, à penser à ce qu'il était et à ce qu'il pouvait éventuellement devenir. Il se sentait faible alors qu'il était sensé être assez puissant comparé à ses oppresseurs. Cette situation le désolait. Non. Il n'allait pas fuir. Il allait faire face. Vaincre comme un homme. Il posa son regard sur la jeune fille et toucha habilement sa cheville.

- Hmm elle ne me semble pas cassée, peut-être légèrement foulée.

Il prit sa baguette prudemment et en fit jaillir de l'air glacée sur la cheville " accidentée ". Ce qui, normalement, devait avoir pour effet de soulager la " douleur ". Il rangea ensuite sa baguette et s'assit à côté de la blonde. Il respira un grand coup et décida de ne pas lui donner son vrai prénom pour le moment... C'était plus prudent. Il était peut-être décider à se défaire de l'influence des Dandelions, mais certainement pas à devenir fou et inconscient.

- Je m'appelle Logan, dit-il sans une once d'hésitation, et qui dois-je protéger de cet affreux personnage nommé Rusard ?

Il ne méritait pas l'oscar, mais il était apte à dissimuler sa nature avec une telle facilité qu'il oubliait lui-même parfois sa véritable identité. Ce qui était regrettable à vrai dire. Mais l'heure n'était pas aux larmes, mais à la méfiance. Il gardait cet air impassible, qui lui était utile lorsque ce genre de choses se produisait. Il n'avait pas encore déterminée la nature du danger que représentait la jeune fille.
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MessageSujet: Re: Von Belem's Anatomy   Von Belem's Anatomy Icon_minitime

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